dimanche 2 mai 2021

BILL GATES ET SON NOUVEAU LIVRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

 Journal du Geek

Dossier

“Climat : comment éviter un désastre” On a lu le livre de Bill Gates

politique

Par Anne Cagan le 

Peut-on éviter le pire et si oui, comment ? Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, propose un plan d’action contre la crise climatique dans un livre qui sort aujourd’hui en France. Mérite-t-il le détour ?

Sommaire [Afficher]

Crédit Flickr / OnInnovation

Le réchauffement climatique est le sujet le plus important auquel nous devons faire face et pourtant, c’est aussi le plus mal couvert médiatiquement. Bien sûr, certains experts et journalistes ont fait un travail remarquable pour alerter sur la gravité de la menace. Mais le problème est si complexe que la plupart des articles ne donnent au public qu’une vision très partielle de la situation. Glaciers qui fondent, feux de forêt géants, écosystèmes menacés… on voit bien que l’heure est grave mais il reste difficile d’avoir une vision globale et claire de la situation et des actions à entreprendre. Résultat, on ressort de ces lectures d’autant plus épouvanté qu’on a le sentiment d’être totalement impuissant face à ce danger.

Climat : comment éviter un désastre”, le livre de Bill Gates qui sort aujourd’hui aux éditions Flammarion évite adroitement ces écueils. Dès le troisième chapitre, le livre fournit quelques outils très simples pour évaluer une innovation. Exemple : lorsque vous entendez parler d’une technologie permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre, faites un calcul rapide pour convertir ses résultats en pourcentage du total annuel mondial d’émissions (51 milliards de tonnes en équivalent CO2). Cet exercice permet de voir d’un coup d’œil si l’innovation a du potentiel ou si elle ne produit qu’une baisse marginale des émissions. “Pour moi, cela a plus de sens que les autres comparaisons que l’on croise souvent comme ‘tant de tonnes équivaut à retirer une voiture de la circulation’. Qui sait combien de voitures sont en circulation, pour commencer ? Et combien de voitures devrions-nous retirer pour faire face au changement climatique ?”, écrit l’auteur. On ne saurait être plus d’accord. Le livre de Bill Gates réussit par ailleurs très bien à donner une vision globale de la situation.

1/ Une vue claire et globale

L’auteur a en effet opté pour un découpage intéressant des domaines qui émettent des gaz à effet de serre qu’il regroupe en cinq grandes catégories :

  • l’utilisation de l’électricité : 27% des émissions mondiales de gaz à effet de serre
  • la fabrication de choses au sens large (des bâtiments et infrastructures aux objets du quotidien tels que l’électroménager) : 31% des émissions
  • la culture et l’élevage : 19% des émissions
  • les transports (de personnes ou de choses) : 16% des émissions
  • le chauffage et la climatisation : 7% des émissions

Chacun de ces domaines a droit a un chapitre dans lequel le fondateur de Microsoft détaille de manière claire les solutions existantes et les obstacles qui demeurent. On apprécie aussi que l’auteur démonte certaines idées reçues nuisibles à la lutte contre le réchauffement climatique. Exemple ? L’idée que réduire les émissions serait déjà amplement suffisant. Ce n’est pas le cas, c’est bel et bien le zéro carbone qu’il faut atteindre rapidement. Bill Gates utilise ici une métaphore de baignoire assez parlante : même si vous réduisez le débit du robinet (les émissions de GES) à un petit filet, la baignoire finira par déborder car les gaz à effet de serre restent dans l’atmosphère pendant très longtemps. Or notre “baignoire” est déjà bien remplie et proche des seuils qui entraîneront des hausses de températures très dangereuses.

2/ Une bonne mise en perspective

Bill Gates remet également bien en perspective l’impact des initiatives individuelles (arrêter la viande, acheter une voiture électrique, etc.) dans la lutte contre le réchauffement climatique. Elles sont utiles, bien sûr, mais comme le rappelle avec à propos le livre : “la plupart de nos émissions proviennent des système plus grands qui régissent notre quotidien (…) quand quelqu’un veut un toast pour le petit-déjeuner, cela implique l’existence d’un système qui peut fournir du pain, un grille-pain et l’électricité pour faire fonctionner le grille-pain sans ajouter de gaz à effet de serre (…) Nous n’allons pas résoudre le problème climatique en disant aux gens de ne pas manger de toasts”Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas faire sa part. D’autant que cela envoie un signal intéressant aux marchés et aux politiques sur nos attentes et nos priorités. Mais il ne faut pas s’y tromper, si les émissions augmentent, ce n’est pas tant lié à nos choix individuels qu’aux systèmes existants qu’il va falloir revoir de fond en comble.

3/ Un point de vue particulier

Bien sûr, on peut se demander si Bill Gates est la source la plus pertinente pour s’exprimer sur le sujet. Après tout, une grosse communauté scientifique travaille sur cette thématique depuis bien plus longtemps que lui. Par ailleurs, le fondateur de Microsoft, aujourd’hui à la tête d’une immense fortune, investit dans divers domaines liés aux énergies propres. Son point de vue est donc loin d’être neutre. Sur un sujet entremêlant autant de disciplines (chimie, physique, biologie, climatologie, économie, politique, logistique, etc.), les experts d’un domaine ont cependant souvent du mal à donner une vision globale du sujet. La richesse et le réseau du milliardaire lui permettent, à l’inverse, d’obtenir aisément les avis de spécialistes d’horizons variés. Même s’il convient de prendre en compte ses biais, le point de vue privilégié dont jouit Bill Gates en fait donc, finalement, une source tout à fait pertinente. D’autant qu’il sait manier la plume et vulgariser son sujet.




L'URGENCE CLIMATIQUE EST UN LEURRE

 La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde.

En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison.
Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du «  Jour de la Terre  », pour l’horizon de l’an 2000  : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l’espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis… 
Sans oublier le cri d’alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013…
Pour François Gervais, s’il y a une urgence, c’est celle de retrouver nos esprits…scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d’affirmer qu’il existe un «  consensus  » des chercheurs autour des questions climatiques. Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques dispendieuses dont certaines n'ont de durable que l'affichage, est en revanche et sans aucun doute une vraie catastrophe annoncée.
 
 


 

Un livre que vous devez lire sur la Chine: La plus grande mutation de l'histoire.

 


LA PLUS Grande Mutation de l'Histoire

I.A. La Plus Grande Mutation de l'Histoire
AuteurKai-Fu Lee
PaysDrapeau des États-Unis États-Unis
GenreEssai
ÉditeurHoughton Mifflin Harcourt
Date de parution
Nombre de pages272
ISBN978-1-328-54639-5
Kai-Fu Lee, l'auteur.

I.A. La Plus Grande Mutation de l'Histoire (titre originale : AI Superpowers: China, Silicon Valley, and the New World Order, litt. « Les superpuissances de l'IA: la Chine, la Silicon Valley et le nouvel ordre mondial  ») est un essai publié en 2018 par l'informaticien Kai-Fu Lee, pionnier de l'intelligence artificielle, basé en Chine, qui a précédemment occupé des postes de direction chez AppleSGIMicrosoft et Google avant de créer sa propre société, Sinovation Ventures1,2.

Thèmes[modifier | modifier le code]

Dans les articles d’opinion du New York Times de Thomas Friedman cite I.A. La Plus Grande Mutation de l'Histoire dans son récapitulatif de la domination mondiale émergente de la Chine sur l'IA. Selon Kai-Fu Lee, « Si les données sont le nouveau pétrole, alors la Chine est la nouvelle Arabie saoudite3 ». Il avance plusieurs arguments pour expliquer pourquoi il pense que l'industrie de l'intelligence artificielle en Chine (en) va exceller dans la course aux armements de l'intelligence artificielle (en) :

  1. La formation en apprentissage profond nécessite plus de force brute que d'innovation; rappelant la quantité supposée plus élevée mais de moins bonne qualité d'ingénieurs logiciel en Chine par rapport aux États-Unis4.
  2. La Chine a moins de réglementations sur la protection des données (comparé par exemple au Règlement général sur la protection des données en Europe) que d'autres pays, les logiciels chinois collectent donc plus de données sur les utilisateurs4.
  3. La culture chinoise des startups est plus « agressive » que celle des autres pays, avec moins de restrictions de propriété intellectuelle4 et moins d'obstacles à l'intégration verticale5.
  4. La participation du gouvernement central chinois au financement et à l'amélioration du statut du secteur de l'IA4.


Accueil[modifier | modifier le code]

Le sénateur américain Mark Warner recommande I.A. La Plus Grande Mutation de l'Histoire dans la liste de lecture 2018 de Politico6Foreign Affairs critique le livre pour sa promotion de la pensée à somme nulle et son exagération de l'investissement de l'État chinois dans des entreprises technologiques qui sous-performent souvent par rapport aux attentes, de se concentrer sur l'apprentissage profond, à l'exclusion d'autres formes d'intelligence artificielle, et de généraliser excessivement l'utilité de l'ensemble de données chinois5.

jeudi 30 janvier 2020

THE AMERICAN JOURNEY

Les élections américaines arrivent à grands pas. Si vous voulez acheter "un seul" livre sur l'histoire de nos voisins, voici le livre textbook incontournable. Voilà bien des années que je l'ai acheté en le découvrant lors d'une visite à la librairie universitaire de l'Université Queen's à Kingston. C'est à dévorer! On parle même de "nous" avec autorité dans les premiers chapitres. Un investissement qui en vaut le coup!

"Book came in awesome condition" - by Shannon K Foley
So incredibly happy with this purchase. I bought this as a second copy for my daughter so she did not have to lug the heavy book home every day. The book that arrived was in significantly better condition than the book she received from school. The $15 this cost was definitely worth it. It also arrived two weeks before the scheduled delivery date, which made me very happy.
5.0 out of 5 stars Well worth the money!
21 September 2013 - Published on Amazon.com
Verified Purchase

We are using the accompanying text this year. This Activity Workbook provides details that aren't in the text, as well as maps, and it helps the students organize the huge amount of information given in each lesson. The workbook is set up with definitions, graphic organizers, and pushes the students to think more critically, and to use cause and effect strategies. Not only does thee activity workbook dovetail beautifully with the text, but it also teaches study skills that can carry over into other academic fields.

mercredi 29 janvier 2020

RÉVOLUTION TRUMP


RÉVOLUTION TRUMP. C'est le titre d'un livre qui vient d'être publié par Rafael Jacob de la Chaire Raoul-Dandurand. Un observateur neutre, qui a enseigné aux États-Unis et dont nos chroniqueurs québécois partisans, auraient avantage à s'inspirer! https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&url=https://www.leslibraires.ca/livres/revolution-trump-rafael-jacob-9782924910115.html&ved=2ahUKEwjUl8iDlKPnAhXPmeAKHVehA0YQFjAAegQIAxAB&usg=AOvVaw39qgYNQ5xSltdlWC8X7DTX

samedi 30 novembre 2019

DANIEL YERGIN: THE PRIZE: THE EPIC QUEST FOR OIL, MONEY, AND POWER



SI VOUS VOULEZ UNE RÉFÉRENCE EN MATIÈRE DE PÉTROLE, ET DES ENJEUX DE CETTE INDUSTRIE AU COURS DES 100 DERNIÈRES ANNÉES, C'EST VOTRE LIVRE!


jE L'AI LU IL Y A PLUS DE  20 ANS, MAIS IMPOSSIBLE D'ABORDER LES QUESTIONS PÉTROLIÈRES, SANS AVOIR EN TÊTE L'HISTOIRE DU PÉTROLE TELLE QUE RACONTÉE. EN CE SENS, C'EST UN LIVRE QUI EST TOUJOURS D'ACTUALITÉ. 


The Prize est l'ouvrage de référence retraçant l'histoire de l'industrie du pétrole depuis le milieu du 19e siècle en partant des Pays-Bas, du Royaume-Uni et naturellement des Etats-Unis.
The Prize est écrit dans un style narratif et non professoral rendant cette histoire qui vous mènera en Europe, en Asie mineure, aux Etats-Unis d'autant plus passionnante.
Daniel YERGIN s'emploie à retracer cette histoire avec beaucoup de justesse et de détail permettant d'éclairer et de comprendre le fonctionnement actuel du marché du pétrole, les conflits associés à l'exploitation de "l'or noir" et la place des grandes firmes (à noter que les pages sur l'histoire de la Standard Oil sont passionnantes).


Prix du pétrole élevé et crise gazière obligent, l'époque est à nouveau à l'intérêt pour les questions énergétiques et les ouvrages plus ou moins spécialisés fleurissent en librairie.
Choisissez plutôt d'investir dans cette somme de D. Yergin qui, si elle a plus de 10 ans, reste remarquable et absolument éclairante sur les problématiques pétrolières contemporaines. "The Prize" est en effet le parfait exemple de ce que les meilleurs auteurs anglo-saxons savent faire: un livre érudit, extrêmement fouillé, aux analyses lumineuses, mais qui se lit comme un roman, car il fourmille d'anecdotes et de portraits. A recommander!


Revue de presse

"Spellbinding...irresistible...monumental...must be read to understand the first thing about the role of oil in modern history." -- The New York Times

"A masterly narrative...The Prize portrays the interweaving of national and corporate interests, the conflicts and stratagems, the miscalculations, the follies, and the ironies." -- James Schlesinger, former U.S. Secretary of Defense and U.S. Secretary of Energy

"Splendid and epic history of oil.... The story is brilliantly told...with its remarkable cast of characters." -- The Wall Street Journal

"Impassioned and riveting...only in the great epics of Homer will readers regularly run into a comparable string of larger-than-life swashbucklers and statesmen, heroes and villains." -- San Francisco Examiner

Présentation de l'éditeur


Deemed "the best history of oil ever written" by Business Week and with more than 300,000 copies in print, Daniel Yergin’s Pulitzer Prize–winning account of the global pursuit of oil, money, and power has been extensively updated to address the current energy crisis.

mercredi 27 novembre 2019

HACHETTE: LE GUIDE HACHETTES DES VINS








VOUS NE POURREZ PEUT-ÊTRE PAS UTILISER CE GUIDE COMME VOUS LE SOUHAITERIEZ. C'EST QUE LA SAQ, QUI EST LE PLUS GROS ACHETEUR DE VINS FRANÇAIS AU MONDE, N'EST PAS LÀ QUAND IL EST PUBLIÉ! 

LES MEILLEURS VINS, LES COUPS DE COEUR, S'ENVOLENT EN NOVEMBRE LORSQUE LE GUIDE EST PUBLIÉ. MAIS IL DEMEURE UNE RÉFÉRENCE, POUR TOUS CEUX QUI  AIMENT LES VINS FRANÇAIS. 

J'EN FAIT SYSTÈMATIQUEMENT L'ACHAT DEPUIS PLUS DE 20 ANS. J'AI LA COLLECTION, MAIS PAS NÉCESSAIREMENT LES VINS INDISPONIBLES DANS LES SUCCURSALE DE NOTRE MONOPOLE QUI NOUS VEND DES VINS À DES PRIX LES PLUS ÉLEVÉS DU MONDE! 


Le guide hachette des vins 2020Un guide sélectif et collégial40 000 vins goûtés à l'aveugle par 1 500 dégustateurs professionnels10 000 vins retenus, notés de 0 à 3 étoiles, avec indications de gardePlus de 500 coups de coeurPlus de 2 000 bons rapports qualité/prixPlus de 500 vins bio... attaché à la diversitéToutes les appellations d'origine contrôléeLes vins de pays... indépendant et objectifInscription des cuvées libre et gratuiteAucune publicité directe ou indirecte des producteursDégustations impartiales et à l'aveugleDes vins pour tous les goûts et à tous les prix

FOREIGN AFFAIRS: UN ABONNEMENT (BI-MENSUEL).

SI VOUS ÊTES INTÉRESSÉ PAR CE QUI SE PASSE DANS LE MONDE, VOILÀ LE BI-MENSUEL DONT LA LECTURE EST OBLIGATOIRE. 

J'Y SUIS ABONNÉ DEPUIS PLUS DE 40 ANS. C'EST VRAIMENT UNE SORTE DE BIBLE, SUR L'ENSEMBLE DES ENJEUX INTERNATIONAUX.

EN OUTRE, LA RÉDACTION A LA CAPACITÉ, LA PERSPICACITÉ, LE FLAIR, DE PUBLIER TOUJOURS À POINT NOMMÉ, LORSQUE DES ENJEUX, DES CONFLITS, DES GUERRES, S'INVITENT DANS L'ACTUALITÉ. 

Mon beau père européen était abonné à deux revues qu'il avait toujours sous la main: Foreign Affairs et The Economist. Je suis abonné aux deux; mais seul Foreign Affairs est un incontournable.

CE N'EST PAS DES ARTICLES DE JOURNALISTES ET DE CHRONIQUEURS. C'EST DU SÉRIEUX! 


Foreign Affairs is an American magazine of international relations and U.S. foreign policy published by the Council on Foreign Relations, a nonprofit, nonpartisan, membership organization and think tank specializing in U.S. foreign policy and international affairs.[1] Founded in 1922, the print magazine is currently published every two months, while the website publishes articles daily and anthologies every other month.
Foreign Affairs is considered one of the United States' most influential foreign policy magazines. Over its long history, the magazine has published a number of seminal articles including George Kennan's "X Article", published in 1947, and Samuel P. Huntington's "The Clash of Civilizations," published in 1993.[2][3]
Important academics, public officials, and policy leaders regularly appear in the magazine's pages. Recent Foreign Affairs authors include Robert O. KeohaneHillary ClintonDonald H. RumsfeldAshton CarterColin L. PowellFrancis FukuyamaDavid PetraeusZbigniew BrzezinskiJohn J. MearsheimerStanley McChrystal, Christopher R. Hill and Joseph Nye.[4]

AMERICAN AFFAIRS: UN ABONNEMENT (TRIMESTRIEL)


C'est une revue publiée à tous les trois mois, que j'ai découverte récemment. J'y suis maintenant abonné. Les enjeux économiques, sociaux, des défis en éducation, en technologie, et en politique, sont traités sous l'angle américain, mais de façon très sérieuse, loin d'une propagande primaire de droite, comme on pourrait le suspecter. 

Cette revue est disponible dans les kiosques à Magog en Estrie. Présumons qu'elle l'est ailleurs au Québec. Consultez et achetez le premier numéro qui vous tombera sous la main. Après prenez la décision, de vous y abonner ou pas! 



The conventional party platforms no longer address or even comprehend the most pressing challenges facing American institutions. Economic mobility is down and inequality is up, while growth, productivity, and wages are nearly stagnant. Trust in government is at historic lows. Crime and drug abuse are increasing, while families and communities are disintegrating. Social discord, frequently inflamed by proliferating versions of identity politics, is becoming more prevalent. The foreign policies of the last two decades have resulted, too often, in failure and strategic incoherence.
Yet many of our so-called elites ignore these problems. Instead, they bemoan the rise of a populism—from both the Right and the Left—that is said to endanger the very foundations of our political system, of our national mores, and even of democracy itself. This conventional narrative is as false as it is self-serving, revealing only the insularity of our politicians and the status anxieties of our intellectuals.
On the contrary, what if public discontent is a reasonable response to a misguided and complacent elite consensus? What if the people are not too populist, but rather our elite is not truly elite? What if “the real problem with our republic,” as Walter Russell Mead put it, “is that what should be our leadership elite is soul-sick: vain, restless, easily miffed, intellectually confused, jealous”?
This intellectual confusion is most apparent in our reliance on decades-old ideological categories. The leadership of both political parties has tried and failed to fit burgeoning popular discontent into the old definitions of conservatism and progressivism. Far from clarifying the most critical issues, however, these categories only obscure them.
The distance between constituency and ideology has grown on both sides, feeding an ideological polarization out of step with the interests of voters. American political theatre stages ever shriller battles over increasingly trivial matters. Yet the circus atmosphere only distracts attention from the paucity of substantive debate on essential questions. Beneath Washington’s hollow sloganeering, both parties have subscribed to the same woefully inadequate policy consensus on major issues of foreign and domestic policy.
At home, we have heard endless calls for new New Deals and another Reagan Revolution. Yet, today, Americans spend more on education, and our students perform worse. We spend more on health care and receive less. We spend more per unit of infrastructure and build less. We spend more on defense and get the F-35 debacle. We have lower taxes but slower economic growth. We have more finance but less investment.
Concerning foreign affairs, speeches about our obligations to “promote democracy” and our “responsibility to protect” trade places with predictable regularity. Yet what have we accomplished except the promotion of chaos and the irresponsible squandering of hard-won strategic advantages?
Among the commentators tasked with appraising our situation, it has become fashionable to criticize the “nostalgia” of voters seeking better government and better livelihoods. These desires, we are told, are nothing but impossible and counterproductive illusions. Like all clichés, this one contains some truth. But our intellectuals as well as our politicians are subservient to an even more debilitating nostalgia, which views the ideologies of the last few decades as the only alternatives and their policies as the only solutions. They are nostalgic for a present they think they inhabit, but which has already slipped away.
These ossified intellectual orthodoxies have rewarded partisan loyalty over genuine insight. The resulting political culture has promoted a peculiar hybrid of extremism and careerism at the expense of good governance.
American Affairs rejects this degradation of our political discourse. We seek to provide a forum for the discussion of new policies that are outside of the conventional dogmas, and a platform for new voices distinguished by originality, experience, and achievement rather than the compromised credentials of careerist institutions. We believe that recognizing failures and encouraging new ideas are not betrayals of American “optimism” but are instead healthier expressions of it.
Yet this is far from some bland appeal to nonpartisan expertise or bipartisan collaboration. We are in desperate need of more rigorous policy analysis, but that alone will not be enough if it does not go beyond the self-satisfaction of present intellectual conventions. For this project to be successful, we must also inquire more boldly and at the same time more carefully into foundational principles. We must ask precisely those questions which the prevailing ideological tendencies obscure.
Conventional wisdom increasingly seems to assume that our economy has stagnated—that all economies have stagnated. But the proffered explanations are unsatisfying and the solutions on offer are unlikely to succeed. More fundamental analysis is required: Why does economic theory seem increasingly detached from present reality and unable to comprehend it? What is the nature and role of markets in today’s economy? What does “free enterprise” mean when the division between the state and the private sector becomes increasingly blurred?
Today, the celebration of “disruptive” technological innovation is virtually unanimous. Why then is corporate and government investment in basic research in decline? Why is productivity stagnating?
At the same time, we are told that more and more jobs will be lost to automation, and that the “new economy” will be a highly bifurcated service economy. But if “average” is truly over, what does that mean for an American republic predicated on a strong and independent middle class, and what are the appropriate policy responses?
We are said to live in a “globalized” world. Yet the most conspicuous global phenomenon of the present time would appear to be the resurgence of nationalism, in the United States as well as in Europe and Asia. What is the future of nations and nationalism, and what are the consequences of further separating political sovereignty from the existing political community of the nation-state? Is further “globalization” both inevitable and desirable? Can nationalism be leavened by justice—or even be essential to it—rather than being abandoned to its worst expressions?
Meritocracy is perhaps the most sacrosanct principle in contemporary American life. It is a soothing lullaby that we sing to ourselves to avoid responsibility for the ever more rigid socioeconomic stratification of our society. Was meritocracy fated to produce social stratification? Or are we privileging certain forms of merit while excluding others?
Recitations of American ideals are increasingly disconnected from their philosophic underpinnings as well as lived experience, yet popular affection for them remains. Have the permanent campaigns of identity politics on the left and the “culture wars” on the right concealed the true content of our common citizenship?
These are just some of the many questions we intend to explore in these pages. There are many debates that need to happen if the United States is to revive its economy, society, and government, and chart a new course in foreign affairs. We face significant challenges, and the solutions will require fundamental changes in both public policy and intellectual outlook.
The promise of America is no longer being realized as it once was. Revival and realignment are critically needed. With the hope of contributing to that effort, we bring you American Affairs.
The Editors

Lancée au mois de février 2017, American Affairs se veut la nouvelle revue politique de l’ère Trump. Son objectif : donner de la cohérence et un vernis intellectuel au “Trumpisme” et secouer l’establishment.
 
A première vue, cette nouvelle revue trimestrielle a tout de la vénérable revue de politique étrangère américaine Foreign Affairs, tout sauf son titre : aux “affaires étrangères” ont en effet succédé les “affaires américaines”, à l’image du slogan “America First” de Donald Trump : l’Amérique d’abord.

Elle a été fondée à Boston par un ancien étudiant en philosophie politique de Harvard, Julius Krein, agé de seulement 31 ans.

Pour Julius Krein l’aventure a débuté un an plus tôt quand il a commencé à collaborer, avec une poignée d’autres contributeurs, au site internet Journal of American Greatness [Journal de la grandeur américaine] pour soutenir la campagne de Donald Trump. A l’époque, écrivant sous le pseudonyme de Plautus, il exaltait “la rébellion de Trump contre l’élite et sa culture” et expliquait que seul le “nationalisme musclé” du candidat pourrait faire renaître la politique américaine.

Le premier numéro de la revue, de facture classique, est composé de longs articles sur le tournant réaliste que pourrait prendre la politique étrangère de Trump, sur l’intention du locataire de la Maison-Blanche de bouleverser “l’ordre libéral international” ou encore sur le remplacement du capitalisme par le “managérialisme”.


BILL GATES ET SON NOUVEAU LIVRE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

  Journal du Geek Articles Tests Dossiers Critiques Urban Mobility Sciences High Tech Cinéma Séries Jeux vidéo Bons Plans Plus Dossier “Clim...